Sur un mode mineur, un livre-hommage dans la lignée de ceux que VLB a consacrés à Ferron, Melville ou Kerouack.…
Il y rappelle avec pittoresque les liens qu'il a tissés avec l'auteur d'Agaguk au fil des années, d'abord comme aspirant-écrivain puis comme éditeur (c'est en même temps un fragment de l'autobiographie dispersée dans tous ses livres). Surtout, de la part du fabuleux lecteur qu'est Beaulieu, il y a là une plongée dans l'oeuvre d'Yves Thériault qui est une incitation à la (re)lecture d'un auteur négligé. [SDM
Dans cet ouvrage, Victor-Lévy Beaulieu raconte comment sa passion pour les mots l'a mené à l'écriture et à l'édition, d'abord…
dans l'empire de Berthold Brisebois, puis aux Éditions du Jour avec Jacques Hébert. Pour des raisons politiques, il fonde en 1973, avec Léandre Bergeron et Guy Saint-Jean, les Éditions de L'Aurore. Après avoir mis sur le marché une quatre-vingtaine d'ouvrages en moins de deux ans, la maison fait faillite. Tenace, Victor-Lévy Beaulieu crée VLB éditeur, la petite maison de la grande littérature, où seront publiés des auteurs aussi différents que Jacques Ferron, Madeleine Gagnon, Claude Charron, Léandre Bergeron, Denis Vanier et Francine Noël. [...] C'est l'histoire de cette passion, fourmillant d'anecdotes, que livre Victor-Lévy Beaulieu dans Les Mots des autres, La passion d'éditer. On y sera sensible à l'impudeur d'une voyagerie qui couvre presque un demi-siècle de la vie culturelle québécoise, dans les bas comme dans les hauts de son accomplissement. -- 4e de couv