" Après un long séjour à l'étranger, Adèle retrouve son appartement saccagé. C'est une petite fin du monde, car Adèle…
est... devenue vieille du jour au lendemain, dirait-on. Et ce monde n'est pas pour les vieux, ni pour les désargentés. Mais faut-il pour autant se taire et disparaître? " -- 4e de couv
Pour le metteur en scène, Jean-Luc Bastien, la pièce-manifeste raconte l'histoire, sous une forme poétique, "de la conscientisation des femmes".…
L'oeuvre a suscité une violente controverse, a été censurée, etc., parce que la volonté explicite de l'auteure va à l'encontre de convictions très répandues: elle cherche à "exorciser l'unique, terrible et répressif modèle des femmes, la Vierge et la vierge". Louisette Dussault - une des comédiennes qui a joué la pièce - parle, avec raison, de provocation ironique pour situer la démarche de Denise Boucher. Quant à Jean-Luc Robichaud, prieur à Saint-Hyacinthe, insensible au contenu culturel des fées, il n'y voit que des "abominations sur le compte de la très Sainte Vierge Marie". Seize pages d'introduction, six de préface. Une pièce-choc dont on peut considérer la violence comme "bénéfiquement subversive" (p. 27). [SDM