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Les Filles du Roy pionnières des seigneuries de Varennes et de Verchères
Par Société d'histoire des Filles du Roy. 2022
Qui sont ces jeunes femmes majoritairement pauvres et orphelines qui, entre 1663 et 1673, ont quitté la France et bravé…
la mer sur de frêles navires à voile pour venir se faire une vie dans cette lointaine Nouvelle-France ? Parmi ces femmes, certaines ont osé remonter le fleuve pour venir s'établir un jour à Varennes et à Verchères. Arrivées dans le cadre du seul programme mis en place par la France pour peuple le Canada, elles font ici l'objet d'un recueil qui expose ce qu'a été leur vie en ce pays. Ce livre lève le voile sur ces "mères de la nation", femmes invisibles dans l'histoire, qui, avec d'autres pionnières, ont contribué à peuple et à développer l'Amérique françaiseLa réincarnation: histoires vraies
Par Dominique Lormier. 2006
"[...] Dominique Lormier raconte l'histoire de la réincarnation dans les grandes religions, présente divers cas de lamas tibétains qui se…
sont réincarnés en Occident et aborde les étranges pouvoirs de certains grands maîtres du bouddhisme. On découvre des figures étonnantes comme le rabbin Gershom, juif hassidique convaincu que des centaines de personnes, mortes durant l'Holocauste, se sont réincarnées à notre époque." [...] -- 4e de couv25 mythes à déboulonner en politique québécoise
Par Michel Auger. 2018
" Si les États-Unis ont leur fake news , signe dun pays divisé où on a du mal à trouver…
le sens du compromis et le centre politique, au Québec, ce sont plutôt nos mythes dans les domaines identitaire, politique, social et économique qui tiennent lieu de fake news . Il s'agit d'idées reçues et d'exagérations de la vérité ayant pu être fondées dans un passé lointain, mais qui prennent encore de nos jours une place démesurée dans le discours public. Le but de ce livre est d'amener les lecteurs à déboulonner ces idées reçues en les soumettant à l'épreuve des faits. "Quand les Noirs avaient des esclaves blancs
Par Serge Bilé. 2008
"On ne peut s'imaginer, en regardant l'Afrique aujourd'hui, qu'elle a été le berceau de grandes inventions humaines et politiques. On…
lui doit, pourtant, les mathématiques, les droits de l'homme, le ministère de l'intégration, la parité homme femme, voire la découverte de l'Amérique ! C'est ce passé, glorieux et méconnu, que retrace ce livre, en plongeant au cœur des grands empires soudanais du Moyen Age. On découvre, au fil des pages, des civilisations, riches et puissantes, où l'écriture, les sciences, et les arts tenaient une place de choix. On découvre, au passage, les rapports, étonnants, qu'entretenaient Noirs et Blancs, et le cheminement, qui les mena à s'affronter au nom d'une domination et d'un pouvoir absolu. On découvre, enfin, des souverains, épris de conquêtes et de progrès, dans une Afrique flamboyante, dont la marche en avant sera stoppée, net, par les invasions arabe et européenne ! Un grand moment d'histoire qui tord le cou aux idées reçues, et aux clichés sur "l'homme africain qui ne serait pas assez entré dans l'Histoire". -- 4e de couvLes putains du diable: le procès en sorcellerie des femmes
Par Armelle Le Bras-Chopard. 2006
"[...] Du XVe à la fin du XVIIe siècle, les aveux des sorcières, rapportés par les inquisiteurs et les magistrats,…
alimentent la démonologie : c'est par l'accouplement avec Satan que les sorcières obtiendraient leurs pouvoirs maléfiques. La sorcellerie : un "crime" de femmes? Elles ont fourni 80% des condamnés au bûcher. Pour Armelle Le Bras-Chopard, loin d'être secondaires, la féminité et le fantasme de sa dangerosité seraient le mobile même de cette persécution. Un phénomène plus politique que religieux, aboutissant à la construction au masculin de l'Etat moderne, et qui disparaîtra une fois les femmes assujetties sous la Loi. Aujourd'hui, avec la place grandissante des femmes dans l'espace public, les sorcières seraient-elles de retour? Pourquoi avoir peur de la mixité des sexes? Il ne s'agit pas de "partager le gâteau", simplement d'en modifier la recette, sans craindre qu'une sorcière y introduise quelque poison diabolique!" -- 4e de couvAu temps de la pensée pressée
Par Jean-Philippe Pleau. 2023
Composé des "éditos" avec lesquels Jean-Philippe Pleau termine son émission radiophonique, ainsi que des articles qu'il a publiés au fil…
des années, Au temps de la pensée pressée est un essai à la fois personnel, littéraire et sociologique. La pensée y vagabonde librement, s'abandonnant aussi bien à l'intuition qu'à la réflexion critique, nous révélant chemin faisant un auteur qui avoue être devenu fou, qui compare les Lego à des philosophes, qui interroge ses émotions et qui partage ses lectures ainsi que le souvenir de son amitié avec Serge BouchardVerdi: de vive voix (Classica)
Par André Tubeuf. 2010
« C'est un véritable parcours avec Giuseppe Verdi (1813-1901) que nous offre André Tubeuf. Cette quête personnelle, qui débute par…
une analyse stimulante du célèbre Requiem, nous emporte très loin sur les sentiers de la révélation. Au bout du chemin, nous redécouvrons un grand génie du théâtre lyrique - une grande voix de la musique, tout simplement. » -- 4e de couv« Chaque récit est réel [...]. Instants tragiques ou héroïques, ces 40 récits curieux et édifiants de notre histoire abordent…
des thèmes variés : la religion (la pesée des âmes chez les Égyptiens, le parcours sanglant des Croisés), la philosophie et la littérature (les vies étonnantes de Diogène le Cynique et de Molière), le sport (les Jeux olympiques antiques), les grandes batailles (les Guerres médiques, la Guerre des Gaules, les invasions normandes), les grands progrès technologiques et scientifiques (les Grandes Découvertes, la chirurgie avec Ambroise Paré, la vaccination avec Pasteur, la révolution ferroviaire), les luttes sociales (le Front populaire, la traite des esclaves, le quotidien des galériens sous Louis XIV), les faits divers dramatiques (Pompéi, la Bête du Gévaudan)... » -- 4e de couvLes derniers jours des dictateurs
Par Diane Ducret, Emmanuel Hecht. 2012
" Au croisement de l'Histoire et de l'actualité, ce livre raconte pour la première fois les derniers jours des principaux…
dictateurs qui ont ensanglanté la planète, de Mussolini à Kim Jong-il, en passant par Hitler, Staline, Franco, Mao, Amin Dada, Tito, Ceausescu, Mobutu, Saddam Hussein, Ben Ali, Kadhafi ... et les autres. Pour relever le défi, Perrin et L'Express ont choisi de s'unir en rassemblant certaines des meilleures plumes historiques et journalistiques actuelles sous la direction de Diane Ducret et Emmanuel Hecht. En découlent une vingtaine de chapitres vivants et documentés aux meilleures sources qui constituent autant de reportages édifiants et riches en révélations. Tous ces portraits dressent le tableau d'un demi-siècle barbare ponctué de meurtres, complots, coups d'Etat et révolutions. Ils prouvent le mensonge de régimes assis sur la promesse de l'ordre et de la prospérité. " -- 4e de couvSarajevo: mon enfance sous les bombes
Par Nadja Halilbegović. 2007
Mon enfance sous les bombes, journal de Nadja des années 1992 à 1995, est un hommage aux milliers de victimes…
du siège de Sarajevo et aux enfants qui, de par le monde, vivent - et meurent toujours - sous les bombes. Les réflexions de Nadja Halilbegovich sur la vie et la mort, ses appels au secours à l'Amérique de Clinton, son désarroi poignant et l'espoir toujours renouvelé de jours meilleurs ne peuvent laisser personne indifférent. Les enfants notamment se sentiront interpellés par le récit de cette jeune fille qui leur ressemble... À noter aussi les commentaires de l'auteure devenue adulte insérés ça et là dans le texte sous le titre de Retour en arrière qui apportent des précisions au journal, de même qu'un prologue et un épilogue. -- 4e de couvUn guide spirituel, un tigre fantôme et une mère vraiment effrayante ! Un jour d'été, pendant les vacances scolaires, Megan…
et Jane décident de faire du vélo à la campagne. Elles s'arrêtent pour déjeuner dans un village sur leur route et Jane reçoit sa première leçon pour voir et toucher Grrr, le tigre de Sibérie fantôme et amical de Megan. Après s'être reposées, elles reprennent leur voyage en boucle. Soudain, elles tombent sur un cycliste blessé et le conduisent à l'hôpital. Le garçon reconnaissant et ses parents veulent remercier Megan et Jane et une longue amitié commence, débutant par des leçons d'équitation dans la ferme de la famille de Will. Les connaissances de Megan s'élargissent lorsqu'elle rencontre sa monture, et plus tard lorsque son guide spirituel répond à ses questions.Megan et la Vielle Dame Un guide spirituel, un tigre fantôme et une mère effrayante ! Megan est une adolescente…
de treize ans qui se rend compte qu'elle a des pouvoirs psychiques que les autres n'ont pas. Au début, elle a essayé d'en parler à sa mère, mais les conséquences ont été désastreuses. Elle a donc appris à ne pas en parler. Cependant, certaines personnes lui proposent leur aide et un animal lui témoigne une amitié particulière, mais ils ne sont pas "vivants" au sens normal du terme. Ils étaient décédés. Megan a trois amis de ce type : Wacinhinsha, son guide spirituel, qui était Sioux dans sa dernière vie sur Terre ; son grand-père maternel, Gramps, et un énorme tigre de Sibérie appelé Grrr. Wacinhinsha est extrêmement compétent dans tous les domaines spirituels, psychiques et paranormaux ; son grand-père est un "mort" novice et Grrr ne peut parler que le tigre, comme on peut l'imaginer, et la plupart de ses paroles sont bien sûr inintelligibles pour les humains. Dans ce livre, Megan rencontre une vieille dame lors d'un orage, qui s'avère être une voisine, une personne solitaire qui vit seule. Elles se lient d'amitié et changent irrémédiablement la vie de l'une et de l'autre.Cahiers Charlevoix 13: Études franco-ontariennes (Cahiers Charlevoix #13)
Par Jean-Pierre Pichette, Michel Bock, Marcel Bénéteau, Simon Laflamme, Yves Frenette, Julie Boissonneault, Ali Reguigui. 2020
Fondée à Sudbury en 1992, la Société Charlevoix est un regroupement d’universitaires qui se consacrent à des travaux savants sur…
l’Ontario français. Par son nom, la Société honore la mémoire du jésuite Pierre-François-Xavier de Charlevoix (1682-1761), qui a laissé des observations remarquables sur le territoire ontarien. Limités en tout temps à dix en nombre, ses membres examinent les réalités franco-ontariennes selon les perspectives variées qu’apportent leurs disciplines. Leur élection se fait par cooptation, à l’unanimité des voix. Depuis 1995, la Société Charlevoix publie les Cahiers Charlevoix. Études franco-ontariennes, un collectif exclusivement dévolu à la diffusion des travaux de ses membres. Depuis leur création, nos Cahiers Charlevoix n’ont jamais comporté plus de six essais. La présente livraison, la treizième de la série, en compte sept : précédant les six études courantes de 2020, l’hommage rendu à un membre émérite disparu, Gaétan Gervais, commandait cette première. Publiée sous le patronage de la Société Charlevoix, l’édition de ce treizième Cahier Charlevoix est le fruit d’une entente entre la Société Charlevoix et les Presses de l’Université d’Ottawa. Ce livre est publié en français.Les Juifs de la Révolution tranquille: Regards d’une minorité religieuse sur le Québec de 1945 à 1976 (Études canadiennes)
Par Simon-Pierre Lacasse. 2022
La communauté juive québécoise occupe une position politique et culturelle unique en Amérique du Nord et au Canada. Pour cette…
raison, une identité juive montréalaise distincte de l’identité juive canadienne et états-unienne s'est développée. Peu étudiée dans l’histoire contemporaine québécoise, la période d’après-guerre, jusqu’au milieu des années 1970, voit des changements décisifs s’opérer au sein de la communauté juive québécoise. Dès le lendemain de la guerre, les débats sociopolitiques québécois et les contacts croissants avec les Québécois d’origine canadienne-française influencent le positionnement idéologique de la communauté juive montréalaise. Dans une société largement clivée sur le plan confessionnel entre catholiques et protestants – les « deux solitudes » –, les activistes juifs luttent pour la reconnaissance de leur communauté et incitent les acteurs politiques à réfléchir plus largement à ce que l’on appelle aujourd’hui le « vivre-ensemble ». Loin de demeurer en marge des espaces public et politique, plusieurs activistes communautaires du Montréal juif prennent la parole et défendent une société québécoise émergente au sein de laquelle le pluralisme occupe un espace grandissant.Préface de Pierre Anctil.Mention Spéciale, Canadian Jewish Literary Awards (2023)L’Acadie contemporaine est souvent interprétée sous l’angle de la rupture et synthétisée par le découpage binaire tradition-modernité. Cette lecture statique…
et manichéenne oppose, en définitive, le catholicisme prétendument régressif de la première moitié du 20e siècle au libéralisme progressiste des années 1960. Pourtant, le changement social n’est-il pas un long processus ? Est-ce fantaisiste de penser, de façon continue, que le religieux omniprésent du début du siècle n’a pas été monolithique et qu’ont pu y germer les fondements idéologiques des mobilisations acadiennes ? Partant d’une étude fouillée et détaillée des mouvements étudiants et d’Action catholique en Acadie, paradoxalement méconnus, et tenant compte de leur importance, Philippe Volpé nous invite à réfléchir à ces questions. De l’Association catholique de la jeunesse acadienne aux syndicats étudiants des années 1960, en passant par la Jeunesse étudiante catholique, l’auteur nous fait découvrir des acteurs et des mouvements qui, pendant un demi-siècle, ont contribué au développement de la petite société acadienne. Entre la jeunesse et la vie adulte, l’Action catholique et l’Action nationale, le social et le politique, l’universalisme et le nationalisme, l’enceinte collégiale et la société civile, l’Acadie et le Canada français, cette étude nous mène « à la frontière des mondes », soit au carrefour de tensions et de débats qui rendent compte des itinéraires, des idées et des programmes ; bref, des intentions primordiales qui ont animé de nombreux acteurs sociaux en Acadie durant la première moitié du 20e siècle. Il en découle un récit original qui propose une relecture étonnante des paramètres de compréhension de l’Acadie contemporaine. Publié en français.Au temps de la « révolution acadienne »: Les marxistes-léninistes en Acadie (Amérique française)
Par Philippe Volpé, Julien Massicotte. 2019
Les années 1970 constituent une décennie particulièrement agitée en ce qui a trait aux mobilisations sociales, politiques et culturelles en…
Acadie. À la suite des réformes mises en oeuvre par le gouvernement de Louis J. Robichaud au Nouveau-Brunswick et de la modernisation des institutions acadiennes au cours des années 1960, les années 1970 sont le théâtre d’idéologies et d’engagements concomitants menant plus avant le militantisme de la décennie précédente. C’est le moment où entrent en scène le Parti acadien, la revue L’Acayen et plusieurs organisations et associations ouvrières, féministes et étudiantes. C’est durant cette période que commencent à paraître en Acadie les premiers groupuscules se réclamant directement de Marx, de Lénine et de Mao, ou du communisme en général. Les auteurs de cet ouvrage ont voulu rendre compte, dans une analyse à la frontière de l’histoire et de la sociologie, de ce chapitre oublié du passé acadien récent. Au centre et en marge de différents événements et phénomènes sociaux, allant de la pauvreté aux conflits économiques, culturels et générationnels, en passant par le syndicalisme et de multiples mouvements de contestation, la présence des marxistes-léninistes dans les provinces maritimes s’est fait sentir discrètement, certes, mais de nombreuses façons. C’est cette histoire que Philippe Volpé et Julien Massicotte nous livrent dans une étude fouillée et passionnante de l’extrême-gauche en Acadie. Une coédition avec le Centre de recherche en civilisation canadienne-française. Ce livre est publié en français. - The 1970s were a particularly agitated time in the history of social, political and cultural mobilisations in Acadia. Following reforms introduced under Louis J. Robichaud in New Brunswick and the modernisation of Acadian institutions during the 1960s, the 1970s saw the rise of ideologies and engagements that furthered the activism of the previous decade. Enter the Parti acadien, the magazine L’Acayen and numerous feminist, student and labour organizations and associations. We see the emergence, during this period, of the first small groups claiming their origins directly with Marx, Lenin and Mao, or from communism in general. The authors aim to give an account of this forgotten chapter of recent Acadian history. At the very core of various social events and phenomena, from poverty to economic conflicts, cultural and generational, to unionism and a multitude of protests, but also in more indirect ways, the Marxist-Leninist presence was felt in the Maritime Provinces. This is the story presented to us by Philippe Volpé and Julien Massicotte in a fascinating and well-researched study of far-left socio-economic movements in Acadia. A co-publication with the Centre de recherche en civilisation canadienne-française. This book is published in French.Cahiers Charlevoix 12: Études franco-ontariennes (Cahiers Charlevoix #12)
Par M. Jean-Pierre Pichette, Professeur Simon Laflamme, Professeur Yves Frenette, Professeure Julie Boissonneault, Professeur Ali Reguigui, Marcel Bénéteau, Professeur Michel Bock. 2018
Coïncidant avec le vingt-cinquième anniversaire de la Société Charlevoix, la fournée 2018 de ce douzième cahier réunit six études. Simon…
Laflamme publie l’affidavit qui a été utilisé par le Commissariat aux langues officielles pour appuyer la cause qu’il défendait contre la Société Radio-Canada. À la suite des compressions budgétaires de 2009 dont elle avait été victime, la société d’État réduisait fortement sa programmation à la station de radio Cbef de Windsor. Yves Frenette propose un regard comparatif de l’historiographie dans trois aires de la francophonie canadienne entre 1970 et 2000. Au cours de cette période de transition, les identités traditionnelles acadienne et canadienne-française déclinent progressivement au profit de nouvelles identités francophones provincialisées. Julie Boissonneault se penche sur la perception qu’on a de la langue des Franco-Ontariens. La langue française parlée en Ontario fait souvent l’objet d’un discours dépréciatif qui établit la compétence des Franco-Ontariens à l’aune de leurs manquements au français de référence. Or, ce discours, qui ne tient pas compte de l’enjeu de la variation interne de toute langue et des processus naturels d’évolution des parlers, nourrit des représentations à l’égard du parler qui sont souvent partielles ou fausses et qui, en retour, peuvent mener à un sentiment d’incompétence chez le locuteur franco-ontarien. Ali Reguigui inscrit son étude dans le cadre de la phonétique articulatoire et de la sociophonétique, fondée sur les données d’un questionnaire sociolinguistique recueillies auprès de sujets franco-ontariens. Il examine le cas de la consonne roulée alvéolaire voisée /r/ du latin, qui a persévéré en ancien français et moyen français jusqu’au xviie siècle dans les centres urbains, et jusqu’au XVIIIe siècle en général pour se faire remplacer par la consonne roulée uvulaire voisée, communément qualifiée de grasseyée et marquée comme variante de prestige Marcel Bénéteau fait le bilan de la chanson traditionnelle française en Ontario et trace son évolution dans le temps et l’espace. L’auteur décrit le travail qu’il a entrepris pour déterminer en premier lieu en quoi consiste le répertoire de l’Ontario français ; à cette fin, il précise quelles sont ses balises historiques et géographiques (où et quand le répertoire s’est-il implanté sur le territoire ?) et ce qu’il comprend au juste (combien de chansons ? quelles chansons ? quelles catégories de chansons ?). Jean-Pierre Pichette verse un nouveau chapitre au dossier de la transposition des récits oraux dans des oeuvres littéraires. À l’analyse des écrits destinés à la jeunesse de l’écrivaine Marie-Rose Turcot (Cahiers Charlevoix 3) et de l’ethnologue Marius Barbeau (Cahiers Charlevoix 4), il ajoute l’examen des « petits contes drolatiques » qu’un autre écrivain d’Ottawa, Régis Roy (1864-1944), a publiés entre 1906 et 1928. Michel Bock a compilé dans la « Chronique » les faits saillants survenus depuis la parution du dernier volume et les nouvelles des membres reliées à leurs activités professionnelles. Nous y joignons le compte rendu des activités récentes de la Société des Dix que son secrétaire, Fernand Harvey, a préparé à notre intention. Publié en françaisUn historien dans la cité: Gaétan Gervais et l’Ontario français (Amérique française)
Par François-Olivier Dorais. 2016
À la fois témoin et acteur des grandes transformations socio-identitaires qui ont marqué l’Ontario français depuis la fin des années…
1960, Gaétan Gervais est aussi connu à titre de créateur du drapeau franco-ontarien en 1975. Les divers lieux d’enracinement de sa pensée sont étudiés depuis le Sudbury français des années 1940 et 1950, en passant par le contexte de mutations culturelles, politiques et historiographiques des décennies d’après-guerre. L’étude s’étend au contenu des écrits de l’historien ainsi qu’à ses interventions dans les sphères publique et gouvernementale de l’Ontario et de la francophonie canadienne, notamment au regard de l’éducation postsecondaire. L’analyse fait ressortir les paramètres structurants de sa pensée et montre comment celle-ci opère dans l’espace propre au milieu minoritaire francoontarien. Elle fait apparaître l’historien comme l’une des principales figures énonciatrices d’une représentation identitaire axée sur une continuité référentielle avec la mémoire du Canada français historique.Identité, appartenances: Un parcours franco-ontarien (Essais et fiction)
Par Robert Major. 2023
This book examines the Franco-Ontarian reality through the telling of an individual journey, that is representative of a generation. This…
account integrates autobiography, reflection, readings and research. A contemplation on the University of Ottawa and its historical role, which is the culmination of this particular journey, is the primary theme of the book.Its fundamental question: what does it mean to be Franco-Ontarian? Does it still make sense to hold on to a particular collective identity? Identities are often deadly, unfortunately, as history reveals. In the absolute, we are all human, brothers and sisters, fragile, destined for certain death, dust in the infinite, insignificant in space-time. "What is a man in infinity?" Pascal would have said. Why, then, should we cling to our particularities, drape them over ourselves with pride, or brandish them as banners? It's to glory in the accidents of one's selfhood, the chance of one's birth, the contingencies of one's true nature, that of being a human among other humans.And yet, nothing can be done about it. We can't choose our roots: they were there before we were born, and they pushed us towards the light. Everyone comes from a family, a group, a space, a culture, a people, and a nation. For we are not abstractions, nor pure spirits. We are embodied in a collective. The individual carries the group within him, and vice versa. With all the wealth and suffering that entails.Quatre notables acadiens reçus tels des chefs d’État par Charles de Gaulle au palais de l’Élysée. Plus de 2000 personnes…
qui manifestent dans les rues de Moncton scandant « on veut du français ! ». Une confrontation très médiatisée à l’hôtel de ville entre quatre jeunes résolus et un maire francophobe. Une tête de cochon déposée sur le seuil de sa maison en guise de protestation. L’occupation du plus grand pavillon de l’Université de Moncton par des étudiants armés de boyaux d’arrosage. Voilà quelques images fortes du « moment 68 » en Acadie, des images ancrées profondément dans la mémoire collective des Acadiens.Le présent ouvrage relate l’histoire du mouvement étudiant de Moncton, qui a été, toutes proportions gardées, l’un des plus importants au Canada au cours des années 1960. La dimension nationaliste de ce mouvement étant déjà relativement bien connue, cet ouvrage, appuyé sur des sources inexploitées, apporte une contribution importante à nos connaissances du « moment 68 », en l’ancrant dans l’histoire de la nouvelle gauche. Il permet ainsi de mieux comprendre la genèse et la nature de ce mouvement qui a conduit à un changement de paradigme politique en Acadie. Car, comme nous le rappelle l’auteur, les actions et les paroles des étudiants acadiens représentent, aussi, une incarnation locale de ce large mouvement qui marque l’histoire contemporaine et qui secoue le Québec comme le Canada, les États-Unis et l’Europe.