Avec cette manière si personnelle d'évoquer des destins en faisant dialoguer les vivants et les morts, Ying Chen raconte ici…
merveilleusement la vie d'une illustre femme de science par la voix de sa fille, devenue à dix-huit ans son assistante sur les champs de bataille et, par la suite, dans son laboratoire. Comment ne pas penser à Marie Curie et à sa fille Irène dans cette remémoration d'outre-tombe qui fait revivre la destinée de ces deux scientifiques ainsi que d'autres membres tout aussi illustres de cette famille, leurs aléas dans l'histoire et aussi leurs combats.
Jusqu'à sa mort, en 1870, Auguste Roussel n'a cessé de croire en un glorieux destin pour son journal. Trois générations…
plus tard, L'Averti reste encore une histoire de famille, celle des Roussel, et se fait le témoin oculaire de leur singulière destinée, dans un monde en pleine mutation. Alors qu'Édouard polit son image et rêve de grandeur, que Preston débat avec sa conscience en assumant son devoir, qu'Anthony fuit ses responsabilités et qu'un mal obscur gruge le coeur de Nathaniel, la vengeance, elle, fermente dans celui d'Arthur La Croix. Pendant ce temps, Maude Savoie, Joséphine et Charlotte s'évertuent à briser les barrières conformistes qui se dressent sur leur route, Marie-Ange rêve d'un monde meilleur, Olivia s'égare dans un mirage de faux-semblants et Évelyne Hogan s'accroche à l'espoir. Leurs destins s'entrecroisent et s'affrontent, pendant que les événements marquants de l'histoire font les manchettes et que L'Averti devient véritablement la toile de fond de cette grande saga familiale.