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Fif et sauvage (Poésie)
Par Shayne Michael. 2020
Fif et sauvage est un livre à lire comme on marche sur une corde raide. Un vertige à mi-chemin entre…
le ciel et la terre ; entre les identités acadienne, queer et Wolastoqiyik ; entre les présupposés et l'affirmation. Fif et sauvage devient une sorte de réappropriation de sujets stéréotypés et de termes péjoratifs que se permet l'auteur afin de porter un regard honnête et brut sur soi et sur l'autre.À cheval sur l'été (Ma petite vache a mal aux pattes #161)
Par Fabienne Gagnon. 2020
Trottinette L'école est finie ! Je file sur ma trottinette bleue À moi les vacances Les baignades et les jeux…
J'ai envie de crier Tellement je suis heureux Le soleil se balance Tout au fond de mes yeux Limace Limace effrontée Laisse sans retenue Des traces argentées Dans mes belles laitues !La société des cendres
Par Martine Audet. 2019
Suie, pleurs, étoiles, neiges et quelques floraisons, le poème n'est-il pas, comme les cendres, ce que l'on recueille avant la…
dispersion? Et le geste, le souffle du poète, celui d'un laveur/laveuse de cendres? Dans un enchaînement de glissements, de heurts et d'abandons, et sans jamais éviter le coeur, les poèmes de La société des cendres tentent de dégager l'empreinte, volatile certes, mais néanmoins fascinante, des tumultes, éclats et mystères de notre présence autant que de notre absence à l'autre et au monde. La deuxième partie, Des lames entières (d'abord paru en livre d'artiste avec des gravures de François-Xavier Marange), s'attarde, quant à elle, à ce qui construit ou entrave les mouvements parfois tranchants, parfois de fond, du comment être, à même la perte et ses souffrances, pour ouvrir un passage, entre désir et peur, à de possibles métamorphoses.Uiesh, Quelque part (Poésie)
Par Joséphine Bacon. 2019
Quelque part, une aînée avance. Elle porte en elle Nutshimit, Terre des ancêtres. Une mémoire vive nomadise, épiant la ville,…
ce lieu indéfini. La parole agrandit le cercle de l'humanité. Joséphine Bacon fixe l'horizon, conte les silences et l'immensité du territoire.Le bruit des routes
Par Jean-Guy Lachance. 2021
Le bruit des routes, le nouveau recueil de poésie de Jean-Guy Lachance, assigne à la route le rôle de métaphore…
du cœur de la vie. Symbole du voyage, la route marque les distances et les lieux. Elle attise la curiosité des voyageurs et les amène à quitter le connu. Elle est également gardienne de souvenirs, vibrants ou douloureux : elle témoigne de l’histoire personnelle de chacun.Océan (Littoral)
Par Sue Goyette. 2019
Sue Goyette propose dans ce livre étonnant rien de moins que la biographie de l'Océan ! La poète de Halifax…
réinvente l'univers de l'Atlantique Nord à coups d'images et de métaphores percutantes, de nouveaux mythes et de légendes urbaines que met en relief la traduction absolument singulière de la poète Georgette LeBlanc.Pendant que Perceval tombait : poésie (Les Herbes rouges / Poésie)
Par Tania Langlais. 2020
Mourir ne dure qu’un instant. Mais la douleur, lancinante, comme les vagues, recule pour mieux frapper de nouveau, recule et…
frappe encore. «Tout cela se passe en une journée.» Une chute à cheval, le fleuve qui recrache un cadavre, «un fantôme à discipliner», une longue promenade à travers les champs, la promesse du repos. Dans ces poèmes obstinés, Tania Langlais distribue les vers comme les cartes d’un tarot. Une histoire se dessine au gré de leurs agencements. Cette histoire, c’est celle de la dernière journée de Virginia Woolf, «le plus beau suicide / de la littérature anglaise»; celle de Perceval, le mort muet de son roman Les vagues; et c’est aussi autre chose, une souffrance tenace qui ne se dévoile que par éclats. Au son du galop du cheval qui se répercute dans la mémoire, le temps comprimé déploie ses faces. Tout cela se passe en une journéeQuand je ne dis rien je pense encore
Par Camille Readman-Prud'Homme. 2021
Quand je ne dis rien je pense encore explore en poésie ces moments où la conversation s'interrompt et où les…
choses à dire restent en nous, parce qu'elles nous apparaissent trop incertaines ou trop particulières pour être partagées. Ces instants où ce qu'on pense se sépare de ce qu'on dit, où parfois notre visage dit des choses que nous préférerions garder pour nous, où il nous arrive de parler en retard. Entre ce qui se manifeste en nous-mêmes, ce que nous montrons et ce qui est perçu se créent des écarts, que nous tendons toujours plus à taire qu'à expliciter. Chacune, chacun, se retrouvera dans la fragilité de ces instants si rarement nommésLa passion de Cobain
Par Jonathan Charette. 2021
Incandescents, révoltés et vulnérables, les poèmes de Jonathan Charette refusent obstinément la mortalité, notent l’ineffable, échappent aux ténèbres avec tout…
de même une envie d’y plonger un pied pour l’expérimentation ; ce derme brûlé peut-il se régénérer ?Mon été haïku (Petite marmite)
Par Jeanne Painchaud. 2021
Contraints de passer leur été en ville, Thomas, 10 ans, et Billie, 7 ans, dérangent chaque soir leur nouvelle voisine,…
une poète qui n'a pas de temps à leur consacrer... mais qui ne veut surtout pas être étiquetée « TOP Grincheuse du quartier ». Bien malgré elle, la poète les initie à l'art du haïku, pendant qu'au fil des pages la raison empêchant la famille de s'éloigner de la ville se révèle. L'histoire est ponctuée de nombreux haïkus de poètes québécois, canadiens-français et japonais, de même que de quelques haïkus de jeunes apprentis poètes écrits lors d'ateliers animés par l'auteure. Les illustrations chaudes et colorées de Chloloula célèbrent l'été en ville à travers ses ruelles et ses chaudes soirées.Colle-moi
Par Véronique Grenier. 2020
Dans Colle-moi, on suit les réflexions d'un jeune garçon dont les parents se sont séparés. Désespérément à la recherche du…
lien familial perdu, l'enfant partage des états d'âme nuancés, riches. On y reconnaitra l'écriture franche et sensible de Véronique Grenier (Hiroshimoi, Chenous, Carnet de parc) qui n'hésite pas à décortiquer les émotions au moyen d'images étonnantes et toutes simples.Les trouées
Par Chantal Nadeau. 2020
Les trouées est une auto-fiction sur les zones obscures qui perturbent et qui effraient : les féministes, les queers, les…
"autres", les allumé.e.s avec leurs guns, les nuits qui terrorisent et les porcs qui bouffent tout ce qui grouille. C'est un texte sur l'urgence du moment, du passé qui nous hante et du futur rageur qui nous tient debout. Cette parole hardcore explose le traumatisme, la rage, le refus de se conformer, et peut-être, peut-être porte-t-elle l'espoir qui nous tire vers l'avant?Filles
Par Marie Darsigny. 2017
Drôle, touchante et crève-coeur, la poésie de Marie Darsigny allie nostalgie de fond de tiroir et chant de Spice Girl…
crinquée au vin de dépanneur pour mettre des mots, beaux ou pas beaux, sur l'ordinaire et le quotidien, parce qu'il faut bien se montrer nos affections, lentement mais sûrementToots fait la Shiva, avenue Minto (Chemins de traverse)
Par Erin Mouré. 2021
Véritable hommage à la mémoire de Paul Émile Savard, ami disparu, Toots fait la Shiva, avenue Minto d'Erín Moure dépasse…
la simple étude. Livre émouvant s'il en est, cet essai, dont on a dit qu'il constituait «un beau témoignage d'une vie courageusement vécue aux confins des valeurs contemporaines», fait ressurgir l'existence d'un homme n'ayant laissé aucune trace, si ce n'est qu'en cette femme qu'il surnommait Toots. «Ce sont mes souvenirs, et le souvenir est un travail d'imagination», écrit Moure. De l'Abitibi aux quartiers pauvres de Vancouver, en passant par Montréal et l'avenue Minto près de la Cour de triage Glen à N.-D.-G., à travers des souvenirs et des recherches Google, des citations de Rilke et des allusions aux recettes de Madame Jehane Benoît, l'autrice honore la dignité de cet être cher, dignité dont elle seule, au fond, pouvait rendre compte.Journal dun bibliothécaire de survie (Récit)
Par Charles Sagalane. 2021
Tout commence au Québec, sur les rives de limmense lac Saint-Jean. Charles Sagalane a une révélation : construire et disposer…
au coeur de la nature sauvage des petites cabanes de bois en guise de bibliothèques de survie pour les Robinsons de ce monde. En canot, en raquettes et au volant de sa fidèle Subaru, l'écrivain voyageur arpente le Canada et les États-Unis, muni de bois, d'outils et de livres. Inspiré des journaux de voyage du poète japonais Bashô, ouvert aux influences autochtones et européennes du territoire,La bibliothèque de surviefait le récit des nombreuses années d'un périple sans relâche. Parsemée d'anecdotes et de portraits d'écrivains, pétillante d'esprit, la prose aiguisée de Sagalane rend hommage à la vitalité des littératures francophones d'Amérique du NordPomme-grenade
Par Elkahna Talbi. 2021
Pomme-grenade, deuxième recueil d'Elkahna Talbi, présente la femme amoureuse, désireuse et désirée. Le poème creuse les chemins de l'amour et…
de l'intimité face à l'autre. Qui devient-on en désir et en amour? Tantôt on se reconnait dans l'autre, tantôt on découvre un ailleurs troublant. Y a-t-il une intimité possible avec celui ou celle qui n'appartient pas au groupe ou à la tribu ? Comment s'aiment les corps enracinés et déracinés ? Comment s'inscrit le territoire dans la chair ?Dis merci: poésie (Collection principale #60)
Par Camille Paré-Poirier. 2021
À l'école tu es / cette fille-là / ta prof d,histoire / ton prof de math / ton prof d,anglais…
/ ta prof de musique / tes amies / ton kick / tout le monde s,étonne / que tu sois pas morte / tu sais pas / quoi leur répondreLes volcans sentent la coconut: poésie
Par Jean-Christophe Réhel. 2016
Dans ses poèmes, Jean-Christophe Réhel crée des paysages étonnants, L'intimité de sa maison se joue dans les grands espaces: forêts,…
mers ou montagnes. Dans ce décor presque tiki, l'auteur veut donner un souffle à une existence qui en manque, les objets s'animent et les sens s'entremêlentLa révolution permanente: et autres poèmes
Par Shawn Cotton. 2020
Accidentés, dansants et libres, les poèmes de Shawn Cotton combattent le sommeil, célèbrent et valsent jusqu'au matin. Vespéraux, rarement rassasiés,…
ils attendent la nuit pour faire des acrobaties sous la nitescence des étoiles, en conjurant l'amour de bien vouloir brasiller encore lorsque l'aurore se pointeraPoésies
Par Stéphane Mallarmé. 2021
La rencontre d'un des plus grands poètes français et d'une grande voix du théâtre contemporain Avec celles de Baudelaire et…
de Rimbaud, la figure de Stéphane Mallarmé domine la modernité poétique qui se constitue à la fin du XIXe siècle, et, quoique son oeuvre fût rare, adressée à une élite de lecteurs lentement accrue, « il lui avait suffi, dit Valéry, de quelques poèmes pour remettre en question l'objet même de la littérature ». Un vers nouveau naît avec lui, une poésie qui donne congé au réel pour en préférer l'évocation pure, un langage qu'on a pu dire obscur mais qui n'est en réalité que le défi lancé aux lecteurs qui sauront, pour eux-mêmes, en déployer secrètement le sens. Cette sélection regroupe une trentaine de poèmes, parmi les plus beaux et célèbres de Mallarmé : Brise Marine, L'Azur, Apparition... Jean-Pierre Malo s'approprie l'oeuvre de Mallarmé avec talent, mettant à son service une énergie et une sensibilité remarquables. Une lecture d'une justesse impeccable, qui souligne formidablement le sens de ces textes éclatants. Un enregistrement d'exception, réalisé en 1992, dont Audiolib publie ici une version remasterisée inédite pour faire revivre ce chef d'oeuvre du patrimoine sonore. Les poèmes sont présentés dans l'ordre d'édition du recueil publié en 1914 par La Nouvelle revue française : Salut Le Guignon Apparition Placet futile Le Pitre Châtié « Une négresse par le démon secouée » Les Fenêtres Les Fleurs Renouveau Angoisse « Las de l'amer repos où ma paresse offense » Le Sonneur Tristesse d'Été L'Azur Brise Marine Aumône Sonnet - 2 novembre 1877 Don du Poème Toast funèbre Feuillet d'album « Ô si chère de loin et proche et blanche » « Rien au réveil que vous n'ayez » « Si tu veux nous nous aimerons » Chansons bas « Quand l'ombre menaça de la fatale loi » « Le vierge, le vivace et le bel aujourd'hui » « Victorieusement fui le suicide beau » Le tombeau d'Edgar Poe Tombeau - Anniversaire, janvier 1897 « Tout orgueil fume-t-il du soir » « Quelle soie aux baumes de temps » « Mes bouquins refermés sur le nom de Paphos »Avec la participation de Marie-Ève Dufresne pour l'annonce des titres